Architecte d’intérieur, professeur, designer
Max Garnault un verre à la main

Max en septembre 2018
lors d’un événement festif

Diplômes : Certificats d’Aptitude Professionnelle de tapissier et de dessinateur, diplôme de l’Ecole Boulle, diplôme d’état de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs
Décoration : Chevalier des Palmes Académiques
Distinction : Médaille d’or de la Société d’encouragement à l’art et à l’industrie

Max

est né au tout début du printemps 1932 au Perreux-sur-Marne (Val de Marne).
Avec ses parents commerçants dans l’ameublement et depuis l’atelier d’ébénisterie de son grand-père, il voit son père remodeler les meubles. De là lui nait l’amour du travail du bois.

Les débuts

Et c’est tout naturellement que, pour ses études, il se dirige vers l’École Boulle à Paris, où il entre en 1947 copinant avec Pierre Perrigault son voisin de tabouret en tapisserie. Puis les Arts Décoratifs, les Arts Décos, où il rencontrera Josette, née Faivre, ils se marieront en 1956.
Il commence sa carrière en tant que designer au bureau d’études d’architecture de René Herbst en 1957, puis au cabinet Faux et Freyermuth (58-60) et au bureau d’études Minvielle, de 1960 à 1970.
Avec Josette ils vont participer à l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958 avec Michel Durand-Mégret.
Durant ces années, sur le plan personnel de nombreux éléments vont se mettre en place : achat de la maison de Claret dans les Alpes de Haute Provence, sur les recommandations de son ami de service militaire Pierre Massot, naissance du premier de leur 3 enfants…

L’agence

En 1969, il crée son propre bureau d’études dans une maison de famille basée à Mandres-les-Roses (Val de Marne) et de multiples travaux seront réalisés : aménagements d’appartements, de magasins dont l’implantation parisienne des Editions Glénat, de bureaux, d’administrations telle la préfecture de Rennes (Ille et Vilaine) après une sélection sur concours en 1977, et des bureaux du conseil régional de Bretagne, le Palais Brongniart, La Banque Franco Allemande à Paris…
Et il y aura aussi de nombreuses réalisations de produits : meubles, luminaires, tissus toujours avec l’aide de Josette.
Ils contribueront ensemble aussi à la nouvelle image de marque des Huchers-Minvielle. Il exposera le lit-estrade, toujours dans la maison du couple à Mandres-les-Roses, lors d’Eurodomus à Turin (Italie) en 1972. Ils feront d’ailleurs de leur maison un modèle d’architecture intérieure, présentée entièrement dans un numéro de Maison Française.

Le passeur

En 1967 il deviendra professeur d’arts appliqués Architecture Intérieur à l’École Boulle, où il exercera pendant 30 ans. Il devient le passeur infatigable, généreux et désintéressé que tous apprécient.
Très actif au sein de la Société des Artistes Décorateurs dés 1958, il exposera dans les différents salons organisés. Il sera président en 1987 et coordonnera le salon qui aura lieu cette année là au Grand Palais à Paris. Faisant découvrir à des milliers de visiteurs les travaux de nombreux artistes.

Max était un homme de réseau, fédérateur, d’une fidélité exemplaire, gentil, humaniste, bienveillant, qui cultivait au quotidien les valeurs de partages.
Il disparait le 25 janvier 2021, rejoignant Josette dans un monde éternel de couleurs.

Ses réalisations

Architecte d’intérieur

Administrations, entreprises
dont la Préfecture de Rennes …

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Architecte d’intérieur

Maisons particulières, dont la maison de Mandres-les-Roses …

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voir aussi

Les débuts

Huchers Minvielle,
La Maison N°1 …

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Designer

Meubles, luminaires

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École Boulle

cour de l'école Boulle

Elève, puis professeur, Max a entretenu avec cette école des liens très forts.

Tout d’abord élève, entré sur concours en 1947, il sera maitre auxiliaire, puis professeur titulaire d’arts appliqués Architecture Intérieure en 1967.
Tout d’abord pour les sections BTS et en 1980 en DSAA bac+5

Avec Louis Auger, ils formaient un prodigieux duo, rejoints un peu plus tard par Joachim Richard devenants inséparables.

En 1985-86, alors qu’il est vice-président de l’Association du Centenaire de l’École Boulle, il coordonne avec son ami de toujours Pierre Perrigault, en partenariat avec la Ville de Paris, les institutions publics et privées associées, l’exposition à la Sorbonne ainsi que celle avec l’Alliance Française, où de nombreux mobiliers seront installés, dont une salle de cours de cuisine, dans les bureaux de l’Alliance à Chicago, contribuant au rayonnement international de l’école.

Max prendra sa retraite de l’enseignement en 1996, tout en restant responsable de la commission enseignement au CFAI et participant aux jurys d’écoles.

Max Garnault avec des lunettes

Les élèves de Max

De toute cette période et de son investissement, ce sont évidemment ses ancien-ne-s élèves qui en parlent le mieux, certain-e-s sont venu-e-s l’assister à son bureau détudes, et même devenu-e-s enseignant-e-s comme lui :

… Professeur pendant une trentaine d’années à l’école Boulle, formant avec Louis Auger des générations de créateurs, Max réussissait toujours à nous donner confiance en nous.
Il était aussi apprécié et respecté de tous ses collègues, il était une référence, à l’origine du DSAA (Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués) et de tous les jurys…

Serge L.

… Je dois beaucoup à Max dans ma carrière professionnelle. La rencontre du duo Max et Louis a été pour moi une chance incroyable.
La façon dont Max était capable de nous accompagner, de nous encourager tout en nous laissant l’autonomie nécessaire à notre propre envol est un modèle pour moi qui suis devenue comme lui professeur en design d’espace.

Françoise P.

… J’ai fait mes premières BD des « Moments chauds de l’année » à l’école Boulle fin des année 80, Max en était le personnage principal avec Louis Auger.
Max restera comme l’un de mes meilleurs souvenirs de l’Ecole Boulle. Son calme, sa gentillesse, sa bienveillance…
Bref le prof idéal.

Olivier M.

le site de l’Ecole Boulle : https://ecole-boulle.org/

SAD

Pour la Société des Artistes Décorateurs, où il exposera lors des premiers salons, un premier fauteuil dès 1958, Max sera tour à tour trésorier en 1966 et 1967, puis vice-président de 1969 à 1972.

En 1987 il sera président et cette année là il organisera, avec l’aide de Michel Cadestin, la Biennale de la Création Contemporaine, « Créer son temps »,  qui aura lieu au Grand Palais à Paris.
Des milliers de visiteurs de tous pays pourront découvrir les œuvres de nombreux artistes, tel que Yann Kersalé qui éclairera, de manière surprenante en bleu, la verrière du splendide bâtiment.

En 2017, à Drouot, via la Fondation Bergé, un lot de 6 chaises présentées à la SAD 67 sera mis en vente. Puis fin 2021 un lot important de meubles, essentiellement présentés dans le différents salons SAD, seront à nouveau mis en vente…

Le Grand Palais à Paris lors de l'expo SAD Habiter c'est vivre

Les Salons Des Artistes Décorateurs en quelques photos et articles…

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(mis en ligne le 21/03/2021)